Programme iJoint

DENOMINATION DU COMPLEMENT ALIMENTAIRE

iJoint

INDICATIONS :

Santé des articulations

FORME PHARMACEUTIQUE  

Gélules

COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

Glucosamine sulfate 2Kcl 310mg

Reine des prés (Filipendula ulmaria) fleur poudre 120mg

Chondroïtine sulfate 20mg

Gluconate de Manganèse (Mn 12,34%) 5,3mg

Gluconate de Cuivre (Cu 13,72%) 2,4mg

Enveloppe Gélatine Bovine

CONSEIL D’UTILISATION

3 gélules par jour : Matin, midi et soir

MODE D’ADMINISTRATION

Voie orale.

Les gélules sont à avaler avec un grand verre d’eau

APPORT NUTRITIONNEL :

Pour 3 gélules :

Glucosamine 930 mg

Reine des prés 360 mg

Chondroïtine 60 mg

Manganèse 1,96mg 97,5% VNR*

Cuivre 0,98 mg 98,7% VNR*

PRESENTATION :

Pilulier de 60 Gélules

Poids net : 33,16 g

DUREE DE CONSERVATION

36 mois après la date de fabrication

DONNEES TECHNIQUES SUPPLEMENTAIRES : LES « PLUS » PRODUIT :

  • Produit sans colorant
  • Produit sans conservateur
  • Produit fabriqué en France

ALLERGENES :

Aucun

MISE EN GARDE :

Ne peut remplacer une alimentation variée et équilibrée.

Tenir hors de portée des enfants.

Ne pas dépasser la dose journalière conseillée.

A conserver à l’abri de la lumière et dans un endroit propre et sec.

Déconseillé aux personnes souffrant d’allergie aux dérivés salicylés.

Déconseillé aux personnes sous traitement anticoagulant

Non destiné aux enfants, adolescent et aux femmes enceintes ou allaitantes

Arthrose ou maladie des cartilages usés c’est une affection dégénérative faisant partie du groupe des maladies rhumatismales.

Selon L’AFLAR (Association française de lutte antirhumatismale) L’arthrose touche 10 millions de personnes en France (17% de la population) et touche toutes les tranches d’âge. Il s’agit de la première cause d’incapacité fonctionnelle pour les personnes de plus de 40 ans.

L’arthrose est une maladie chronique qui touche le cartilage et son environnement, rendant les articulations douloureuses. Elle s’accompagne d’une lésion des articulations sans inflammation, se traduisant anatomiquement par la destruction du cartilage et la production de tissu osseux supplémentaire.

En anatomie, une articulation est la jonction entre deux os. On distingue les articulations mobiles, c’est-à-dire les grandes articulations qui permettent des mouvements étendus (genou, cheville, coude, épaule, hanche, etc.), des articulations fixes (par exemple, le sacrum) ou semi-mobiles (par exemple, les vertèbres). Ce sont les articulations mobiles qui sont concernées par l’arthrose.

Elles sont constituées de plusieurs tissus aux fonctions complexes :

  • Le cartilage articulaire : C’est un tissu qui enveloppe l’extrémité des os appelée os sous-chondral.
  • La membrane synoviale : Elle a pour fonction de nourrir et lubrifier les surfaces articulaires en produisant une substance semblable au blanc d’œuf, le liquide synovial.
  • La capsule articulaire : C’est une membrane fibreuse qui entoure et délimite l’articulation. Sa face interne est tapissée par la membrane synoviale.

Le premier constituant touché par l’arthrose est le cartilage. On observe classiquement un amincissement pouvant aller jusqu’à la mise à nu de l’os voire sa fissure. On parle de chondropathie. Le cartilage n’étant ni vascularisé ni innervé cette lésion n’engendre pas directement de douleur

L’os, ainsi fragilisé, va chercher à réparer les dégâts. Des néoformations osseuses peuvent alors se former pour compenser la perte de cartilage. Ses condensations osseuses sont aussi appelées ostéophytes ou bec de perroquet. L’os mis à nu peut également se fissurer et créer un trou que l’on appelle géode.

Enfin la membrane synoviale va s’inflammer et sécréter du liquide synovial en excès, créant ainsi un épanchement. Ce gonflement de l’articulation est caractéristique des poussées d’arthrose.

L’arthrose est une maladie qui se traduit par une destruction anormale des articulations.

Dans le cartilage, il y a un équilibre entre destruction et fabrication qui renouvelle le cartilage et fait que l’articulation peut fonctionner normalement. Néanmoins, la grande différence avec les autres tissus de l’organisme est que les cellules du cartilage ne se multiplient pas et que le renouvellement du tissu du cartilage est extrêmement lent. C’est une sorte de tissu au repos à la fois souple et solide.

Cependant on observe, comme pour les cellules du cerveau, une altération inéluctable des capacités de fabrication et de renouvellement du tissu qui va rendre le cartilage plus fragile. Dès lors, au cours du vieillissement, le cartilage soumis à certaines agressions comme une surcharge de poids, va s’altérer et conduire à l’arthrose.

Ce phénomène n’est pas donc uniquement lié à l’âge, ni à l’usure de l’articulation mais à des facteurs biologiques qui stimulent la destruction du cartilage.

Néanmoins, toutes les douleurs qui siègent en regard des articulations ou de la colonne vertébrale ne signifient pas qu’elles sont toujours en rapport avec une arthrose, même si l’arthrose est la cause de loin la plus fréquente de douleurs articulaires. Seul un médecin peut diagnostiquer l’arthrose, le plus souvent à l’aide d’une simple radiographie.

Diagnostic :

Dans 95 % des cas, un bilan radiographique suffit au diagnostic. On y retrouve le pincement articulaire, l’ostéo-condensation, les ostéophytes et les géodes.
A noter que l’échographie est plus sensible pour le dépistage des ostéophytes des doigts.

Symptômes :

Les deux maîtres symptômes sont la douleur et la raideur. Il s’agit d’une douleur le plus souvent mécanique, cédant au repos, sauf en cas de poussées inflammatoires.

Causes :

L’arthrose résulte d’un déséquilibre entre la fabrication du cartilage et sa destruction.

Il existe deux types d’arthrose :

  • Les arthroses primitives : maladie initiale du cartilage à caractère héréditaire (ex : arthrose des doigts) ;
  • Les arthroses secondaires : dues à des mauvaises conditions mécaniques (déformations, surpoids) favorisant une dégradation du cartilage et une usure prématurée.

Les causes liées au mode de vie sont principalement le surpoids, le manque d’activité physique qui fragilise les articulations, les traumatismes articulaires et la sollicitation trop importante de certaines articulations due par exemple à certains gestes répétitifs ou à la pratique très intense d’un sport.

Les facteurs de risques

  • L’influence hormonale est mise en évidence par la susceptibilité plus importante des femmes autour de la ménopause à développer une arthrose touchant notamment les genoux et les doigts.
  • Le caractère héréditaire de l’arthrose est observable dans certaines familles. Ainsi une femme a plus de risque de développer une arthrose si sa mère, l’une de ses tantes a développé une arthrose. Certaines études ont également montré un risque chez certaines personnes une anomalie d’un constituant du cartilage d’ordre génétique.
  • Une activité physique violente et répétitive peut faciliter l’apparition d’arthrose. Cela peut concerner un sportif ou un travailleur manuel. Ainsi, la pratique du football et de la danse est connue pour augmenter le risque d’arthrose de la hanche, encore appelée coxarthrose. Les mineurs ou foreurs voient leurs membres supérieurs développer une arthrose des doigts ou du coude.
  • L’excès de poids et l’obésité peuvent également être un facteur de risque. C’est surtout vrai pour les genoux.

Certains de ces facteurs font aujourd’hui partie intégrante du traitement. En effet, prévenir les pratiques à risque comme les traumatismes articulaires ou le surpoids peuvent ralentir l’évolution de la maladie.

Moyens thérapeutiques :

Il n’existe pas de lien systématique entre l’atteinte radiologique et les sévérités des douleurs. Le médecin ne peut donc pas tenir compte de la simple observation radiologique pour définir le traitement.

  • Les antalgiques, les AINS, les infiltrations de dérivés cortisoniques font partie de la stratégie de lutte contre la poussée inflammatoire et donc la destruction.
  • La chirurgie préventive des déformations ou curative (lavage articulaire ou pose de prothèses), désormais bien codifiée.
  • D’autres approches thérapeutiques comme l’injection d’acide hyaluronique, encore appelée viscosupplémentation, consiste à injecter un produit visqueux de composition proche du liquide synovial physiologique. Le lavage articulaire s’applique à l’articulation du genou et permet de la débarrasser des débris cartilagineux à l’aide de sérum physiologique (sous anesthésie locale). L’injection de cellules souches.. L’efficacité de ces techniques est toute relative et parfois controversée dans la littérature scientifique.
  • Les médicaments protecteurs du cartilage aussi dits « anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente » (AASAL) (Glucosamine, chondroïtine, diacérhéine). Ils ne font pas « repousser » le cartilage détruit, mais ralentiraient sa dégradation. La « chondroïtine sodique » par exemple est une molécule utilisée au long cours (traitement de six mois renouvelable), qui inhibe l’élastase (enzyme participant à la dégradation du cartilage). Les effets cliniques sont possibles au bout de quelques semaines de traitement.

Les mesures non-médicamenteuses font partie intégrante du traitement de l’arthrose. Elles ne peuvent pas remplacer la prise de médicaments, mais elles jouent un rôle primordial et complémentaire. D’ailleurs, elles ont leur place dans les recommandations de l’EULAR (The European League Against Rheumatism)

Elles sont indispensables pour limiter la progression de la maladie et doivent être personnalisées en fonction des pathologies associées et de la localisation de l’arthrose.

Il est recommandé de :

  • Perdre du poids en cas d’excès,
  • Pratiquer une activité physique régulière et d’intensité modérée en dehors des poussées inflammatoires.
  • Eviter de porter des charges lourdes,
  • Utiliser les aides techniques comme la canne (bien adaptée et bien utilisée), les orthèses (pour les arthroses du pouce), les semelles orthopédiques (pour des arthroses de la cheville, du pied mais aussi du genou). Ces aides permettent de limiter la sollicitation des articulations endommagées et donc de ralentir la progression de la maladie. Elles agissent naturellement sur la douleur mécanique qui apparait avec l’effort.
  • Effectuer des cures en eaux thermales.

L’arthrose est, par définition, une maladie douloureuse créant une impotence fonctionnelle limitant les activités habituelles jusqu’à devenir un véritable handicap.
Pour orienter le traitement, l’évaluation de la douleur est une étape essentielle dans la prise en charge de la maladie.

Cependant, la douleur est un phénomène subjectif et sa mesure n’en est que plus difficile. Il est préférable qu’elle soit effectuée par le patient lui-même pour éviter le risque de sous-estimation du soignant. D’où l’intérêt d’une méthode d’auto-évaluation qui, pour être valide, doit être facile et rapide à comprendre, applicable à une large population, reproductible pour un même patient et simple d’utilisation

Niveau de la douleur (1 à 10)

Nombre d’antalgique/jour

Semaine 1

Semaine 2

Semaine 3

Semaine 4

Semaine 5

Semaine 6

Semaine 7

Semaine 8

Semaine 9

Semaine 10

Semaine 11

Semaine 12